Les 5 blessures \"qui t’empêchent d’être toi-même\"…

"La blessure est l'endroit par où la lumière entre en vous." – Rumi


Salut toi !


Tu as déjà eu cette sensation de ne plus savoir qui tu es vraiment ? D’agir comme si tu jouais un rôle, par habitude, par peur, ou juste parce que c’est plus simple que d’affronter certaines vérités ? Si tu es en plein burnout, il y a des chances que des blessures profondes soient à l’origine de cette perte de repères.


Aujourd’hui, on va parler des "5 blessures qui empêchent d’être soi-même", un concept développé par Lise Bourbeau, autrice et conférencière québécoise en développement personnel. Son livre Les "5 blessures qui empêchent d’être soi-même" est un support intéressant dans notre relation avec toi, moi et tes mécanismes de fonctionnement.


Mais ici, on ne va pas juste effleurer le sujet. On va aussi voir comment ces blessures sont liées à des biais psychologiques reconnus par la science et la psychologie, ces petits raccourcis de ton cerveau qui t’empêchent d’y voir clair. Et comme chaque blessure mérite qu’on s’y attarde, je te proposerai un article détaillé pour chacune d’elles ensuite.


Prêt.e à explorer ce qui t’empêche d’être pleinement toi ?

1. La blessure du rejet : quand tu as l’impression de ne jamais être à ta place

👉 "Je ne suis pas assez bien. Je dérange. Je suis de trop."


Cette blessure se forme quand tu as ressenti, très tôt, que ta présence posait problème. Peut-être qu’on t’a ignoré(e), que tu as grandi dans une ambiance où tu avais l’impression de devoir te faire tout(e) petit(e) pour exister, que tu te faisais rejetter systématiquement pour diverses raisons (taille, poids, nationalité, ton attitude, handicaps, etc). Tu avais aussi des difficulté à t'intégrer à un groupe ou une bande d'amis.

Résultat ? Ton cerveau a développé un biais de négativité : il ne retient que ce qui confirme que tu es indésirable et il efface tout le reste.


📖 Note le : Daniel Kahneman, prix Nobel, a montré dans Thinking, Fast and Slow que le cerveau accorde plus d’importance aux expériences négatives qu’aux positives.


🔥 Les conséquences : Si tu te sens constamment de trop, tu vas tout faire pour être invisible, pour ne pas déranger. Tu n’oses pas demander de l’aide, tu te renfermes… jusqu’à l’épuisement total.

2. La blessure d’abandon : quand tu t’accroches aux autres jusqu’à t’oublier

👉 "Si je ne me rends pas indispensable, je vais être mis.e de côté."


Cette blessure naît souvent d’un sentiment de solitude affective vécu dans l’enfance ou l’adolescence. Peut-être que tu as ressenti un manque de présence émotionnelle, ou que tu as dû grandir trop vite pour compenser l'absence de quelqu’un d’important.

Résultat ? ton cerveau a intégré un biais de dépendance émotionnelle, te poussant à croire que si tu ne fais pas constamment d' efforts pour les autres, tu risques d’être oublié.e. ou abandonnée.


📖 Note le : Des études en psychologie sociale, comme celles de Roy Baumeister (The Need to Belong), montrent que le besoin d’appartenance et la dépendance émotionnelle (affective) sont si puissant qu’il peuvent pousser à l’épuisement quand on cherche sans cesse à prouver sa valeur aux autres.


🔥 Les conséquences : Tu prends trop de responsabilités, tu réponds toujours présent.e, parfois même sans qu’on te le demande. Tu crois que si tu t’arrêtes, tout va s’effondrer et que tu vas tout perdre… alors que c’est justement en t’épuisant que tu vas finir par tout perdre.

3. La blessure d’humiliation : quand la honte devient un poids insupportable

👉 "Je suis indigne. J’ai honte de moi. Je dois me punir."


Tu as peut-être grandi en entendant des phrases comme "Ne fais pas ça, c’est honteux", "Arrête de te faire remarquer", ou encore "Tu es trop ceci, pas assez cela", "tais toi !". Peut-être qu’on t’a fait sentir que tes besoins étaient exagérés, que tes envies étaient égoïstes, ou que tes erreurs étaient impardonnables. Tu a été éduqué(e) avec une éducation très (trop) stricte, une morale omniprésente ?

Résultat ? Ton cerveau a développé un biais de sur-responsabilisation : tu portes des fautes qui ne sont pas les tiennes, tu assumes des erreurs qui ne t’appartiennent pas, et surtout, tu t’auto-sabotes sans même t’en rendre compte. Tu peux même aller jusqu'à t’infliger inconsciemment des échecs ou des épreuves, comme si tu cherchais à "payer" une faute imaginaire.


📖 Note le : Le psychologue Albert Bandura a démontré que la honte et l’humiliation diminuent la capacité d’action et favorisent l’auto-sabotage (Social Learning Theory). Quand une personne a intégré l’idée qu’elle "ne mérite pas", elle évite inconsciemment les opportunités, se met en retrait, et s’épuise dans une quête impossible de perfection.


🔥 Les conséquences : Tu te mets une pression énorme. Tu t’imposes un rythme infernal, tu culpabilises au moindre moment de pause, comme si le repos était un luxe que tu ne mérites pas. Tu es le premier ou la première à te critiquer, à minimiser tes réussites et à te flageller dès que quelque chose ne va pas.

4. La blessure de trahison : quand tu veux tout contrôler pour ne plus souffrir

👉 "Je dois tout maîtriser. Je ne peux faire confiance à personne."


Tu as peut-être été trahi.e, trompé.e, déçu.e par quelqu’un en qui tu avais placé toute ta confiance : un parent, un professeur, un.e ami.e, un.e partenaire. Peut-être qu’on t’a fait une promesse qui n’a jamais été tenue, ou que quelqu’un qui aurait dû te protéger t’a laissé tomber au pire moment.

Résultat ? Ton cerveau a intégré un biais d’illusion du contrôle : tu es persuadé.e que si tu surveilles tout, si tu anticipes chaque problème, alors rien ne pourra t’échapper. Tu ne laisses rien au hasard, car pour toi, le lâcher-prise, c’est du danger. Faire confiance, c’est prendre le risque d’être blessé.e à nouveau.


📖 Note le : La psychologue de Harvard, Ellen Langer, a montré que les personnes qui cherchent à tout contrôler sont plus sujettes au stress chronique et à l’anxiété (The Illusion of Control, 1975). Elles ont tendance à croire qu’elles peuvent éviter l’échec et la souffrance en gardant un contrôle absolu sur leur environnement, alors qu’en réalité, cette hypervigilance les épuise.


🔥 Les conséquences : Tu es perfectionniste, exigeant.e, et tu as du mal à déléguer. Tu vérifies tout, tu gères tout, tu prends tout en charge, car "les autres feront forcément moins bien". Tu es persuadé.e que si tu veux que les choses soient bien faites, tu dois les faire toi-même. Tu penses maîtriser les situations, jusqu’à ce que l’idée du moindre échec te contrarie ou te fasse paniquer.

5. La blessure d’injustice : quand tout doit être parfait pour éviter l’arbitraire

👉 "C’est injuste. Je dois prouver que je mérite ma place."


Si tu ressens profondément l’injustice, ce n’est pas un hasard. Peut-être as-tu grandi dans un environnement où l’équité n’existait pas : des règles appliquées différemment selon les personnes, des décisions arbitraires, un manque de reconnaissance malgré tes efforts… Peut-être que tu as été jugé.e trop sévèrement, ou au contraire ignoré.e alors que tu faisais tout pour bien faire.

Résultat ? Ton cerveau a développé un biais de l’équité, qui te pousse à chercher sans cesse la justice, la cohérence, la reconnaissance. Tu as horreur du favoritisme, des passe-droits et des décisions absurdes. Mais surtout, tu crois que si tu es irréprochable, personne ne pourra jamais te traiter injustement. Tu deviens exigeant.e avec toi-même (et les autres), ultra-perfectionniste, persuadé.e que seule l’excellence peut te protéger de l’arbitraire.

Serais tu un Haut Potentiel Emotionnel ? Un(e) hypersensible ?


📖 Note le : Les travaux de Melvin Lerner sur le "Just-World Bias" (The Belief in a Just World) montrent que les personnes qui souffrent d’injustice ont tendance à croire que le monde devrait être juste, et qu’elles doivent redoubler d’efforts pour "mériter" ce qu’elles obtiennent. Cette quête impossible d’équité peut mener à une énorme frustration et à un sentiment d’impuissance face aux injustices du monde réel.


🔥 Les consequences : Tu en fais trop. Tu travailles sans relâche, tu cherches à être irréprochable, et tu supportes mal les incohérences autour de toi. Tu te révoltes contre les décisions injustes, contre l’incompétence, contre les abus… et à force de lutter, de t’indigner et de vouloir que tout soit juste, tu t’épuises.

Et maintenant ?

Tu te reconnais dans certaines de ces blessures ? Normal. Elles ne sont pas là par hasard, elles se sont construites au fil du temps. Mais la bonne nouvelle, c’est que une fois indentifiée tu peux les comprendre, les apaiser et éviter qu’elles ne te poussent toujours plus loin dans la surcharge mentale et dans mes bras (oui, Moi ton Ami Burn-out).

Alors chaque semaine à venir, je vais te proposer un article détaillé sur chacune de ces blessures : comment la repérer, comment elle influence tes choix et surtout, comment l’apaiser. Parce que comprendre, c’est déjà commencer à guérir.


🛑 Tu te reconnais dans une de ces blessures ?
🔎 Dis-moi en commentaire laquelle résonne le plus en toi !
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Après ma rencontre avec le Burn-out, et m’être intéressé à tous ses mécanismes, je vous invite à votre tour à faire connaissance avec celui qui pourrait réellement être un “Ami”.

“Lutter contre le Burn-out c’est lutter douloureusement contre vous même.

En faire un allié c’est accepter avec gratitude de vous en libérer...”

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Le blog, les livres et les réseaux sociaux "Burn-out, un Ami qui vous veut du bien" sont rédigés par leur Auteur Olivier PAIRON@2025

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