"Aimer, c'est aussi savoir se respecter et se nourrir de sa propre présence" – Deepak Chopra
👋 Salut à toi, c’est l’Ami Burnout !
Si tu es là, c’est que tu as souvent ressenti ce besoin irrésistible de rester en permanence connecté·e aux autres, de peur qu’un instant d’éloignement ne signifie la fin de l’amour ou de l’attention. Tu as peut-être sacrifié tes propres besoins pour combler ce vide affectif, persuadé·e que ta valeur se mesurait à ta capacité à combler ce manque chez autrui.
Avant de commencer, souviens-toi que tu es complet·e et digne d’amour, simplement en étant toi-même.
Aujourd’hui, nous allons explorer en profondeur la blessure de l’abandon, une blessure qui, si elle n’est pas soignée, peut te mener à t’épuiser jusqu’à t’oublier. Installe-toi confortablement et lis attentivement, car chaque mot peut t’aider à sortir de ce cercle vicieux.
💔 Quand tu grandis avec la blessure d’abandon
👉 "Si je ne me rends pas indispensable, je vais être mis·e de côté."
La blessure d’abandon se construit dès tes premiers liens affectifs. Elle naît souvent de situations où le soutien émotionnel fait défaut ou est trop fluctuant. Par exemple, un divorce conflictuel où l’un des parents s’éloigne, voire disparaît de la vie de l’enfant, laisse une empreinte profonde. L'absence d'un parent, que ce soit en raison d'une séparation ou d'une désertion volontaire, perturbe la sécurité affective indispensable au développement harmonieux de l'enfant.
John Bowlby, le père de la théorie de l'attachement, a montré que lorsqu'un enfant vit l'abandon ou l'absence d'une figure parentale stable, il est plus susceptible de développer un attachement anxieux (Attachment and Loss, 1969). Cette forme d'attachement se caractérise par une crainte constante d'être abandonné, même dans des contextes où l'amour est présent.
En grandissant avec ces expériences d'abandon, l'enfant intègre le message que l'amour est conditionnel et qu'il doit sans cesse se battre pour être retenu. Ce schéma, inscrit dès l'enfance, peut perdurer et influencer ses relations futures, le poussant à s'accrocher aux autres jusqu’à t’oublier lui-même.
🔹 L’absence affective prolongée : Tu as peut-être connu des périodes où un parent ou un proche important était émotionnellement absent, laissant un vide difficile à combler.
🔹 Les séparations précoces : Des événements douloureux, comme le départ d’un parent ou la perte d’un être cher, marquent profondément ton sentiment de sécurité affective.
🔹 L’inconstance dans l’amour : Vivre des relations où l’affection fluctue sans stabilité t’apprend que l’amour n’est jamais acquis.
Petit à petit, ces expériences inscrivent en toi un message répétitif :
"Si je ne m’investis pas constamment, je serai abandonné·e."
Ce conditionnement te suivra et influencera tes relations, ta confiance en toi et ta manière d’aimer.
🧠 Un cerveau programmé pour la dépendance émotionnelle
Un cerveau programmé pour la dépendance émotionnelle à cause de la blessure de l'abandon fonctionne un peu comme une alarme installée dès l'enfance. Lorsque tu as vécu l'abandon, qu'il s'agisse d'un parent parti, d'un divorce douloureux ou de toute autre absence significative, ton cerveau enregistre ces expériences comme une menace à ta sécurité affective. Ainsi, il entre en mode « survie émotionnelle » pour tenter de combler ce vide. Concrètement, cela se traduit par une hypersensibilité aux signes d'éloignement ou de désaffection. Ton cerveau apprend à associer l'amour et la sécurité à la présence constante des autres. Chaque interaction devient alors cruciale
🔹 Le besoin de validation constante
Lorsqu’on cherche sans cesse à prouver sa valeur aux autres, chaque interaction devient une épreuve. Ce besoin de validation peut te pousser à adapter tes comportements, tes opinions et même tes désirs pour obtenir l’approbation de ton entourage.
👉 Résultat : Tu te retrouves à vivre en fonction du regard des autres, au détriment de ta propre authenticité.
🔹 La dépendance émotionnelle
Lorsque tu dépends trop de l’approbation extérieure, ton estime de toi se lie à la reconnaissance des autres. Cet investissement affectif excessif peut transformer chaque geste ou silence en une source d’angoisse.
👉 Résultat : Le moindre signe d’indifférence te plonge dans l’inquiétude, car ton bien-être repose sur cette validation extérieure.
🔹 Une spirale d’épuisement
Chercher en permanence à combler ce besoin d’appartenance demande une énergie considérable. À force, cette quête incessante pour te prouver que tu vaux quelque chose t’épuisera mentalement et émotionnellement.
👉 Résultat : Ton énergie se disperse dans une course sans fin pour obtenir l’acceptation, te menant progressivement vers le burnout.
En résumé, ces recherches nous enseignent que si le besoin d’appartenance est naturel et vital, il devient problématique lorsqu’il se transforme en dépendance. Lorsque tu te sens obligé·e de constamment prouver ta valeur pour éviter l’abandon, tu t’oublies et risques de t’épuiser.
😞 Comment cette blessure conditionne ton comportement aujourd’hui ?
Si tu as grandi avec la peur de l’abandon, tu adoptes souvent des comportements qui, bien que visant à préserver le lien affectif, finissent par te nuire :
🔸 La surconnexion constante 👉 Tu ressens le besoin d’être en contact permanent avec tes proches, multipliant appels et messages pour combler le moindre instant de solitude.
🔸 L’oubli de soi 👉 En t’investissant excessivement dans tes relations, tu mets de côté tes désirs, tes rêves et ton bien-être, oubliant que prendre soin de toi est indispensable.
🔸 La dépendance affective 👉 Tu deviens incapable de prendre des décisions seul·e, cherchant sans cesse l’approbation de ton entourage pour te sentir en sécurité.
🔸 L’anxiété face au silence 👉 Un moment de calme ou un silence prolongé te plonge dans l’inquiétude, interprétant ce vide comme le prélude à un abandon imminent.
Ces comportements, nés de la peur de l’abandon, t’entraînent dans une spirale où tu te perds à vouloir combler un vide, au détriment de ton propre équilibre.
🔗 Le lien entre la blessure d’abandon et le burnout
Des études en psychologie sociale, comme celles de Roy Baumeister dans The Need to Belong (1995), démontrent que le besoin d’appartenance va bien au-delà d’un simple désir de compagnie. C’est une force motrice essentielle qui oriente nos actions au quotidien. Ce besoin nous incite à rechercher l’acceptation et la reconnaissance dans tous les aspects de notre vie, que ce soit au travail, dans nos relations amoureuses ou amicales.
En conséquence, nous avons tendance à modifier notre comportement pour nous conformer aux attentes de notre entourage, souvent en négligeant nos propres besoins et aspirations.
Cette quête constante de validation peut générer une surcharge émotionnelle, car chaque interaction devient le potentiel d’un rejet ou d’une déception si elle ne répond pas à tes attentes. Finalement, l’énergie dépensée pour maintenir ce sentiment d’appartenance peut te conduire à un épuisement progressif, transformant ce besoin vital en une source de stress chronique, voire de burnout.
🔥 Investissement émotionnel excessif : Tu donnes sans compter pour maintenir tes relations, craignant qu’un moindre relâchement ne te fasse disparaître aux yeux des autres.
🔥 Perte de repères personnels : En te concentrant uniquement sur le bien-être des autres, tu oublies qui tu es et ce qui te rend heureux·se, menant à une déconnexion de ton identité.
Résultat ? Tu te retrouves à courir après une validation constante, jusqu’à ce que ton corps et ton esprit ne supportent plus la pression.
📌 Exemple 1 : Au travail, tu te sens obligé·e d’être toujours disponible et de prendre en charge des tâches supplémentaires, par peur que refuser ne t’isole de ton équipe. La surcharge progressive mène à une fatigue chronique et, finalement, à un burnout professionnel.
📌 Exemple 2 : Dans ta vie personnelle, tu annules régulièrement tes projets ou moments de détente pour être présent·e pour les autres. Ce manque de temps pour toi finit par te laisser épuisé·e, vidé·e, et déconnecté·e de tes propres besoins.
📖 Comment travailler sur la blessure d’abandon ?
1️⃣ Prendre conscience de la blessure 👉 Identifie et accepte que cette peur de l’abandon influence tes comportements. La prise de conscience est la première étape vers le changement.
2️⃣ Renforcer ton amour propre 👉 Apprends à te valoriser en dehors du regard des autres. Prends le temps de cultiver tes passions, de célébrer tes réussites et de te rappeler que ton bien-être est essentiel.
3️⃣ Instaurer des limites saines 👉 Apprends à dire non et à préserver du temps pour toi. Définis clairement tes besoins et respecte-les, même si cela signifie décevoir temporairement autrui.
4️⃣ Cultiver l'autonomie affective 👉 Engage-toi dans des activités qui te nourrissent et te permettent de te sentir complet·e par toi-même. Découvre le plaisir d’une solitude enrichissante, loin des regards extérieurs.
5️⃣ Chercher du soutien professionnel 👉 N’hésite pas à parler de tes ressentis avec un thérapeute ou un coach spécialisé pour t’accompagner dans la déconstruction de ces schémas et la reconstruction d’une relation saine avec toi-même.
💡 Ce qui change une fois que tu as travaillé dessus
🎯 Tu retrouves une relation équilibrée avec toi-même, en apprenant à te respecter et à te valoriser indépendamment des autres.
🎯 Tu deviens capable de poser des limites, préservant ainsi ton énergie et ton bien-être.
🎯 Tes relations se transforment et gagnent en authenticité, reposant sur un équilibre sain entre donner et recevoir.
🎯 Tu redécouvres la joie d’être en paix avec toi-même, te protégeant efficacement contre le burnout.
⁉️ Tu te reconnais dans cette blessure ?
🔎 Dis-moi en commentaire ce qui résonne le plus en toi !
📩 Besoin d’en parler ? Tu peux me contacter.
💬 Et surtout, partage cet article ! Il peut aider d’autres personnes à sortir du cycle de l’abandon et à retrouver leur équilibre.
Tu mérites d’être aimé·e pour qui tu es, sans avoir à te sacrifier. N’en doute jamais 💙
Après ma rencontre avec le Burn-out, et m’être intéressé à tous ses mécanismes, je vous invite à votre tour à faire connaissance avec celui qui pourrait réellement être un “Ami”.
“Lutter contre le Burn-out c’est lutter douloureusement contre vous même.
En faire un allié c’est accepter avec gratitude de vous en libérer...”
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