"Un profond sentiment d’amour et d’appartenance est un besoin irréductible de tous les êtres humains." – René Brown
👋 Salut à toi, c’est l’Ami Burnout !
Si tu es là, c’est que tu t’es peut-être déjà senti·e de trop, pas à ta place, invisible. Comme si, quoi que tu fasses, tu n’étais jamais assez bien pour être pleinement accepté·e. Je veux te dire une chose essentielle avant qu’on commence : tu as de la valeur, et tu mérites d’être là, exactement tel·le que tu es.
Aujourd’hui, on va parler d’une blessure profonde : celle du rejet. Elle peut t’épuiser mentalement, t’empêcher de t’épanouir et, pire encore, te pousser dans mes bras. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de s’en libérer. Alors, lis ce qui suit, car tu dois comprendre comment ça marche.
💔 Quand tu grandis avec la blessure du rejet…
👉 "Je ne suis pas assez bien. Je dérange. Je suis de trop."
La blessure du rejet est l’une des plus profondes et douloureuses, elle ne naît pas de nulle part. Elle prend racine dans des expériences vécues, souvent dès l’enfance. Peut-être qu’on t’a ignoré·e, que tu as grandi en te sentant exclu·e ou que tu avais du mal à t’intégrer à un groupe. Tu as peut-être été mis·e de côté pour ce que tu es : ton physique, ta personnalité, tes différences. Cette blessure impacte directement ton estime de toi et conditionne ton comportement à l’âge adulte.
Tu as pu ressentir ce rejet sous différentes formes :
🔹 Un rejet explicite : on t’a dit clairement que tu étais de trop, qu’on ne voulait pas de toi. Parfois avec des mots durs : "Laisse-nous tranquilles", "T’occupe pas de ça", "T'es pas invité·e".
🔹 Un rejet subtil : tu avais l’impression qu’on t’oubliait. Tes parents ou enseignant·es ne semblaient pas remarquer tes émotions, tes besoins.
🔹 Un rejet social : à l’école, tu avais du mal à trouver ta place dans un groupe d’ami·es. Peut-être qu’on ne te choisissait jamais en premier dans les jeux, qu’on te mettait à l’écart, qu’on te critiquait pour ta manière d’être, ton apparence, ton accent, tes différences.
🔹 Un rejet conditionnel : tu te sentais accepté·e seulement quand tu répondais aux attentes des autres. Si tu faisais tout parfaitement, tu avais de l’attention. Sinon, on t’ignorait.
Ces expériences ont façonné ton regard sur toi-même. Petit à petit, ton cerveau a enregistré un message : "Je ne suis pas assez bien."
Et cette pensée ne reste pas figée dans l’enfance : elle te suit à l’âge adulte et influence tes relations, ton travail, ta façon de te comporter en société, tes relations amoureuses.
🧠 Un cerveau programmé pour voir le rejet partout
Le psychologue Daniel Kahneman, prix Nobel, a montré dans Thinking, Fast and Slow que le cerveau accorde plus d’importance aux expériences négatives qu’aux positives. Ce biais de négativité te pousse à voir des preuves de rejet partout, même quand elles n’existent pas vraiment.
🔹 Biais de négativité 👉 Un regard de travers ? Deux collègues qui discutent en te regardant ?Tu te dis qu’on te juge. Un message sans réponse ? Tu crois qu’on t’ignore. Tu interprètes tous les comportements négativement.
🔹 Biais de confirmation 👉 Ton cerveau filtre inconsciemment les informations pour ne garder que celles qui confirment ta peur du rejet. Par exemple, tu te souviens très bien des fois où on t’a mis·e de côté, mais pas de celles où quelqu’un t’a accueilli·e avec bienveillance.
Ce mode de pensée crée une spirale infernale qui t’épuise mentalement et émotionnellement.
😞 Comment cette blessure conditionne ton comportement aujourd’hui ?
Si tu as grandi avec cette peur du rejet, ton cerveau a développé des mécanismes de défense pour éviter de revivre cette douleur :
🔸 Le perfectionnisme 👉 Tu fais tout pour être irréprochable, dans l’espoir d’être accepté·e. Mais tu finis épuisé·e, car l’acceptation que tu recherches ne vient jamais totalement.
🔸 L’effacement 👉 Tu évites d’attirer l’attention, tu t’efforces d’être discret·e, de ne pas déranger. Tu ne dis pas ce que tu ressens, de peur que cela entraîne un rejet.
🔸 La dépendance à la validation extérieure 👉 Tu cherches constamment des signes d’acceptation : un compliment, un message, une reconnaissance. Et quand il n’y en a pas, tu te remets en question.
🔸 L’hypersensibilité au rejet 👉 Le moindre signe de désintérêt te blesse profondément. Un message laissé en "vu", un silence un peu trop long, et ton cerveau allume toutes les alarmes.
En clair, cette blessure t’amène à fonctionner en mode survie sociale. Tu fais tout pour éviter le rejet, même si cela signifie t’épuiser à vouloir être parfait·e ou t’effacer au point de disparaître.
🔗 Le lien entre la blessure du rejet et le burnout
Quand tu as peur de déranger, tu développes des comportements d’évitement et d’adaptation extrêmes :
🔥 Tu fais tout pour être parfait·e et éviter les critiques.
🔥 Tu acceptes trop de choses pour ne pas décevoir.
🔥 Tu t’effaces, tu ne demandes pas d’aide, tu portes tout seul·e tes difficultés.
Résultat ? Tu t’épuises. Tu donnes toute ton énergie à vouloir être accepté·e, sans jamais te sentir légitime.
📌 Exemple 1 : Tu es une personne qui, au travail, n’ose jamais dire non. Iel prend toutes les tâches en pensant que refuser signifie être rejeté·e par ses collègues ou son boss. Mais au bout de quelques mois, la surcharge est insoutenable : anxiété, fatigue, perte de motivation… jusqu’au burnout.
📌 Exemple 2 : Ou tu es aussi quelqu’un qui, en couple ou en amitié, fait tout pour être agréable et éviter les conflits. Tu t'adaptes constamment aux attentes des autres, ne dis jamais ce que tu ressens vraiment… jusqu’au jour où tu craques, en silence. Résultat ? Épuisement émotionnel, sensation d’être vide, voire dépression.
📖 Comment travailler sur la blessure du rejet ?
1️⃣ Reconnaître la blessure 👉 Accepte qu’elle existe et qu’elle influence ton comportement. Ce n’est pas une fatalité, mais un schéma que tu peux déconstruire.
2️⃣ Reprogrammer ton cerveau 👉 Note chaque jour une situation où tu as été accepté·e et apprécié·e. Cela t’aidera à contrer le biais de négativité.
3️⃣ Fixer des limites 👉 Apprends à dire non sans culpabiliser. Refuser une demande ne signifie pas que tu seras rejeté·e.
4️⃣ Exprimer tes besoins 👉 Ose demander de l’aide. Les autres ne peuvent pas deviner ce que tu ressens. (Demande une visio avec Olivier) 😉
5️⃣ Travailler sur l’estime de soi 👉 Plus tu t’accepteras toi-même, moins tu chercheras la validation extérieure.
💡 Ce qui change une fois que tu as travaillé dessus
🎯 Tu oses exister sans chercher à plaire à tout prix.
🎯 Tu ne vois plus du rejet partout, tu apprends à relativiser.
🎯 Tu te sens plus serein·e et aligné·e avec toi-même.
🎯 Tu as plus d’énergie car tu arrêtes de t’épuiser à vouloir être parfait·e.
⁉️ Tu te reconnais dans cette blessure ?
🔎 Dis-moi en commentaire ce qui résonne le plus en toi !
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💬 Et surtout, partage cet article ! Il peut aider d’autres personnes qui traversent la même chose.
Tu mérites d’être là, exactement tel·le que tu es. N’ais aucun doute là dessus 💙
Après ma rencontre avec le Burn-out, et m’être intéressé à tous ses mécanismes, je vous invite à votre tour à faire connaissance avec celui qui pourrait réellement être un “Ami”.
“Lutter contre le Burn-out c’est lutter douloureusement contre vous même.
En faire un allié c’est accepter avec gratitude de vous en libérer...”
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